They all fall down (version française) par Nigel Roth
Dernière mise à jour : 3 mars 2021

Si vous habitiez dans le joli village d'Eyam en Angleterre à la fin du 17ème siècle, vous vous seriez peut-être levé un beau matin, votre chemise de nuit caressée par une douce brise. Vous auriez peut-être senti un arôme des plus délicieux et vous auriez pourtant été bel et bien condamné.
Comme vous n’êtes probablement pas un professionnel de la santé, ou même l’un de ces paysans du sud aux pattes de lapin pourries suspendues à la ceinture, vous n’auriez pas nécessairement su que vos viscères étaient en train de pourrir en vous, et que c'était cela que vous sentiez ; contrairement à notre propre pandémie, où l’on pourrit de manière insouciante et inodore.
Ainsi, tout n’était pas rose dans ce jardin champêtre, et des rimes mortelles résonnaient dans la fraîcheur de la brise matinale.
Ring-a-ring-des roses
Une poche pleine de surprises
Un tissu, un tissu
Nous tombons tous.
Ce dernier épisode de la Grande Peste fut particulièrement sévère, et des centaines de milliers de victimes pourraient vous dire qu’elles ont souffert une mort longue et atroce en essayant de réciter la liste complète des maîtresses de Charles II dans une vaine tentative de tenir la faux à distance.
Alors qu’Old Rowley concluait une triple alliance avec les Suédois et les Hollandais, le village d'Eyam était en grande difficulté.